Le climat pas-à-pas est un jeu permettant de découvrir votre empreinte environnementale à travers un parcours composé de 32 questions. 

Pour participer, rendez-vous sur le stand de l’Agence du climat lors de certains événements. Restez informé.e en nous suivant sur les réseaux sociaux !

Si vous êtes une structure membre de l’Agence du climat, n’hésitez pas à nous contacter pour emprunter gratuitement le jeu pour votre événement ou pour sensibiliser votre équipe ou vos clients.

Vous avez participé au jeu et vous souhaitez en savoir plus sur le pourquoi et le comment ? Découvrez les chiffres et les bonnes pratiques derrière chaque question. Ces explications visent à vous faciliter la mise en pratique des actions mises en avant pendant le jeu. Par exemple, pour une question touchant à la consommation de fruits et légumes locaux, nous vous partageons une carte interactive vous permettant de trouver le marché se trouvant au plus près de chez vous !

Éteindre les lumières permet d’économiser de l’énergie et de réduire votre facture d’électricité. D’ailleurs, connaissez-vous les 10 appareils les plus énergivores ? On vous révèle d’avance que le four n’occupe que la 10e place ! Consultez le guide de l’ADEME « Réduire sa facture d’électricité » pour savoir comment prévenir des factures excessives et adopter des pratiques économes en énergie !

Les ampoules LED consomment peu d’électricité et ont une longue durée de vie (pouvant atteindre jusqu’à 40 000 h), ce qui justifie leur coût initial. Attention cependant aux LED purement décoratives (par exemple, celles intégrées aux meubles) qui, bien qu’inefficaces pour l’éclairage, continuent tout de même de consommer de l’électricité.

Box, ordinateurs, télévision… Souvent laissés en veille ou en pause, ces appareils consomment inutilement de l’électricité. La bonne astuce : les relier à une multiprise à interrupteur avec les autres appareils connectés alentours, pour les mettre hors tension en même temps. En éteignant sa box lorsque l’on ne s’en sert pas (la nuit entre autres), on peut ainsi économiser jusqu’à 30 € par an.

Consommation d’une box : entre 150 et 300 kWh par an, soit autant qu’un réfrigérateur !

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Laver son linge à 30°C consomme trois fois moins d’énergie qu’un lavage à 90°C et deux fois moins qu’un lavage à 60°C.

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Bien souvent, le temps de se laver les mains est trop court pour que l’eau chaude arrive jusqu’à soi ! Ainsi, pour éviter de consommer de l’énergie inutilement, mieux vaut utiliser de l’eau froide.

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La façon la plus économe de faire sécher le linge est de l’étendre à l’air libre.

En hiver, veuillez à bien aérer votre habitat si vous décidez de sécher le linge à l’intérieur, minimum 10 à 15 minutes, deux fois par jour. L’étendoir doit être placé dans une pièce bien ventilée (évitez de le mettre dans la salle de bain).

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Réglez la température entre 19 et 21 °C dans les pièces occupées la journée, et à 17 °C la nuit et en journée dans les pièces peu occupées. 1 °C en moins, c’est 7 % d’économies d’énergie !

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Ce geste permet de renouveler intégralement l’air, sans que les murs aient le temps de refroidir. En hiver, pensez à éteindre les radiateurs avant d’ouvrir les fenêtres. Chauffer un air humide est plus énergivore que chauffer un air sec et renouvelé. Ne pas ventiler le logement en hiver fera donc augmenter votre facture de chauffage.

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En comparaison avec le verre à usage unique, le verre réemployable a un avantage dès sa deuxième utilisation effective.

Pour acheter vos boissons, n’hésitez pas à vous tourner vers des sociétés locales proposant des produits consignés livrés directement chez vous.

Voici une carte interactive qui répertorie les points de vente et de reprise de produits en verre consigné :  https://alsaceconsigne.fr/carte-interactive/ 

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S’habiller avec des vêtements de seconde main permet de réduire notre empreinte carbone de 471 kg d’équivalent CO2 par an.

Le saviez-vous ? Un jean neuf parcourt jusqu’à 65.000 km, du champ de coton jusqu’à la boutique.

 

La mode émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre chaque année. Son impact est plus important que les vols internationaux et le trafic maritime réunis.

Les smartphones sont remplacés la plupart du temps bien avant qu’ils ne tombent en panne. 88 % des Français changent leur téléphone portable alors qu’il fonctionne encore. Seulement 15 % des téléphones sont collectés pour être recyclés. Au moins 30 millions d’appareils dorment dans des tiroirs.

Le coton conventionnel est la principale culture consommatrice de pesticides au monde, avec des impacts majeurs sur les écosystèmes. À travers la culture du coton, l’industrie textile est également très gourmande en engrais puisqu’elle utilise 4% des fertilisants à l’azote et au phosphore dans le monde.

40 % environ des produits en plastique sont jetés moins d’un mois après leur achat. C’est là le grand paradoxe du plastique : bien que très résistant, son utilisation est souvent éphémère. Les produits plastiques à usage unique (couverts, gobelets, pailles, emballages jetables…) en sont le meilleur exemple. S’ils sont progressivement interdits en Europe, certains seront encore présents partout dans l’environnement pendant de nombreuses années.

Le label Ange Bleu (Blue Angel – The German Ecolabel) garantit que le papier a été produit à partir de papier de récupération (papier 100% recyclé), que les substances dangereuses pour la santé ou ayant un impact sur l’écotoxicité aquatique sont interdites ou limitées lors de la fabrication et que les émissions de composés organiques volatils (COV) sont limitées.

En France, 37% de la consommation d’aluminium est liée au transport, 26% pour le bâtiment et 16% pour l’emballage.

Il existe plusieurs alternatives au papier aluminium en cuisine, selon vos besoins. Pour conserver des aliments, priorisez l’emballage en cire d’abeille (« bee wrap »), les contenants en verre ou en inox. Finalement, pour une utilisation au four, pensez à utiliser le papier cuisson ou sulfurisé bio, non traité et non blanchi. Il est également possible d’utiliser des feuilles comestibles (feuilles de brick, la pâte filo).

La consommation de l’eau du robinet est 200 à 300 fois moins chère que l’eau en bouteille et évite la production de bouteilles en plastique.

Surtout, l’eau en bouteille en plastique est contaminée par les microparticules de plastique. Une nouvelle étude parue le 8 janvier 2024 dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences révèle qu’il y a près de 240 000 fragments de microplastiques par litre, pour différentes marques d’eau en bouteille. 90 % de ces particules sont des nanoplastiques ‒ inférieurs à 1 micromètre, soit 10 à 100 fois plus fins qu’un cheveu. On ignore encore l’ampleur de leur toxicité.

Vous n’aimez pas le goût de l’eau de robinet ? Essayez de la filtrer ou de la placer dans une carafe au réfrigérateur. Si vous préférez de l’eau gazeuse, vous pouvez vous renseigner concernant les machines à eau pétillante. 

Avez-vous pensé à l’eau consignée en verre ? Regardez la question numéro 9 pour plus d’informations sur la consigne locale en Alsace.

Environ 75% de Français déclare consommer des tomates en hiver. De même pour les fraises, 1 kg consommé en hiver génère 40% d’émissions de gaz à effet de serre de plus que la même quantité produite en saison. Bénéfiques pour le climat et la santé, les fruits et légumes de saison sont également meilleurs au goût.

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Un repas contenant du bœuf génère une empreinte carbone de 7 kgCO2eq, tandis qu’un repas à base de poulet équivaut à 1.6 kgCO2eq. En revanche, un repas végétarien affiche une empreinte carbone nettement plus faible, se limitant à 0.5 kgCO2eq !

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Chaque année en France, pas moins de 10 millions de tonnes de produits alimentaires sont perdus et gaspillés. Cette réalité se traduit par une valeur commerciale théorique de 16 milliards d’euros et un impact carbone considérable de 15,3 millions de tonnes de CO2eq, représentant ainsi 3% de l’ensemble des émissions de l’activité nationale.

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Se fournir chez les agriculteurs du territoire permet de soutenir une activité économique locale, de réduire les transports et les pertes, ainsi que de mieux connaître la qualité et l’origine des produits.

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Nous cuisinons moins, au profit de produits plus faciles à consommer : en conserve, réfrigérés ou congelés. Entre 1995 et 2008, la consommation de fruits transformés a doublé, au détriment des fruits frais. Et c’est sans compter les plats surgelés, la restauration rapide… Or plus un produit est transformé, conditionné, réfrigéré, plus il consomme de l’énergie ainsi que des matières premières pour son emballage.

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Un repas avec du bœuf a un impact carbone de 7 kg CO2eq, tandis qu’un repas composé de poulet équivaut à 1.6 kg CO2eq. En revanche, un repas végétarien présente une empreinte carbone nettement moindre, se limitant à 0.5 kg CO2eq. Un repas végétalien ou vegan a un impact de 0,4 kg CO2eq.

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Le label Agriculture Biologique garantit l’absence d’utilisation de pesticides de synthèse dans les cultures, ainsi que le remplacement des engrais azotés fabriqués avec du gaz par des alternatives organiques, tout en promouvant la gestion durable des sols et des rotations.

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Selon l’ADEME, le vélo et la marche ont un impact carbone de 0 kg CO2eq. Les émissions de la fabrication d’un vélo mécanique/musculaire sont négligeables.

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En ville, jusqu’à 5 km, le vélo est aussi rapide que les transports motorisés, notamment grâce au développement actuel des aménagements cyclables dans de nombreuses villes.

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Les émissions de gaz à effet de serre des transports en commun sont bien inférieures aux émissions des voiture. 

Pour un trajet de 10 km, une voiture (moteur thermique) émet 2,2 kg CO2eq, un bus (moteur thermique) 1,1 kg CO2eq et un tramway 0,04 kg CO2eq.

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1 km parcouru en avion émet la même quantité de gaz à effet de serre que 73 km parcourus en TGV.  Source

Vous souhaitez contrebalancer votre vol par des écogestes ? Le Monde a développé une calculette, basée sur les données de l’ADEME et sur le 6e rapport du GIEC, qui estime le temps nécessaire pour contrebalancer individuellement les émissions d’un aller – retour en avion. A titre d’exemple, voici combien de temps cela vous prendra pour un vol Paris – New York :

 

 

 

Si vous diminuez votre vitesse de 10 km/h sur l’autoroute, vous économisez entre 3,5 et 4,5 litres de carburant selon la motorisation et le type de véhicule. Et cela ne rallonge que de quelques minutes votre trajet. Sur un trajet Lyon – Paris (environ 500 km), c’est 18 minutes de plus. 

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Un sous-gonflage de 0,3 bar entraîne 1,2 % de consommation en plus, de 0,5 bar 2,4 % de consommation en plus. Pensez à vous équiper de pneus basse consommation qui permettent d’économiser jusqu’à 5 % de carburant. 

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À pied ou à vélo, il existe des solutions solidaires pour prendre soin de l’environnement comme de la sécurité de nos enfants dans le cadre des trajets domicile – école : les pedibus (autobus pédestre convoyant les élèves d’une école, résidant dans un même quartier, sur un itinéraire défini), les Caracycles (même principe, version vélo) et le covoiturage.

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L’écoconduite est une manière de conduire citoyenne qui permet de réduire sa consommation de carburant, de limiter les émissions de gaz à effet de serre et de diminuer le risque d’accident.

En savoir plus sur l’écoconduite (ADEME)